Beauregard, l’incarnation de l’excellence horlogère au féminin
Dans le monde feutré de l’horlogerie, il est des marques qui se distinguent par leur audace et leur singularité. Beauregard est de celles-là : une maison indépendante qui s’est fait un nom en conjuguant la délicatesse joaillière à la rigueur mécanique suisse. Sous les traits d’Alexandre Beauregard, fondateur éponyme, se dessine un portrait d’artisan passionné, dont le crayon donne vie à des garde-temps aussi uniques que ceux qui les portent.
Loin des sentiers battus académiques, Alexandre Beauregard a tracé sa voie dans le monde impitoyable de la haute horlogerie avec une philosophie simple mais puissante : chaque montre doit parler au cœur avant de séduire l’œil. Ainsi naissent ses créations – Candy en tête – où chaque pierre semble éveiller les sens et susciter une émotion presque gustative.
Un parcours semé de pierres précieuses
Le chemin d’Alexandre Beauregard vers la maîtrise horlogère n’a pas été linéaire. L’école traditionnelle ne convenant pas à son esprit libre et créatif, il trouve refuge dans un cursus alternatif à Montréal où technique et esthétique se marient harmonieusement. La rencontre avec Yves Saint-Pierre marque un tournant décisif : sous son aile, Alexandre affine son art lapidaire pour sculpter des chefs-d’œuvre minuscules.
La première collection Dahlia révèle cette alchimie entre savoir-faire artisanal et excellence technique : 600 diamants VVS River sertis sur or blanc forment un écrin pour accueillir un tourbillon volant central aux allures florales. L’accueil critique confirme le talent du créateur canadien ; même les instances prestigieuses telles que le Grand Prix d’Horlogerie de Genève ne restent pas insensibles face à tant d’inventivité.
Suisse x Canada : une synergie fertile qui permet aujourd’hui à Beauregard de rayonner sur la scène internationale. Chaque montre issue de cet atelier montréalais porte en elle non seulement l’héritage helvétique mais aussi une part du rêve américain – celui d’un homme résolu à ne jamais céder devant l’impossible.
Enfin, ce sont ces moments suspendus dans l’intimité créative d’Alexandre Beauregard qu’il convient de saluer : trente jours durant lesquels chaque projet mûrit loin des regards jusqu’à ce qu’éclate ou s’éteigne sa magie intérieure. C’est là que réside peut-être le secret ultime du succès fulgurant de cette maison horlogère – cette capacité à transformer le temps en poésie tangible pour poignets exquis.
Melponeme